On m’a parlé de ce livre ce week-end : « La fin de la plainte » … je ne l’ai pas lu c’est parait-il très tourné pour les pros, les psychologues/psychanalystes.
Mais pour revenir à ce titre que je trouve absolument génial, je dois vous dire qu’il est facile de le glisser dans pas mal de phrases. D’ailleurs, nous avons passé 2 jours entre amis à l’utiliser dès qu’un de nous se « plaignait » gentiment, et cela nous a bien fait marrer !
Vous jouez aux boules et puis bien évidemment, il y en a toujours un qui se plaint de son tir médiocre et là paf : vous avez juste à dire cette petite phrase : « mon ami souvient toi, la fin de la plainte …»
« Oui pardon, tu as raison ! Je me réjouis d’avoir mal tiré, cela t’a permis de marquer les points et je m’en réjouis » Grrr humour
Un autre exemple ? « C’est nul ce temps, ça caille…. ». Vous sortez l’arme absolue : « La fin de la plainte, mon ami, la fin de la plainte ». « Ah oui…euh, chouette je n’ai pas remis cette doudoune depuis longtemps, ça te va comme réponse? ». « Oui, et puis, elle te va si bien au teint ;)… ».
Bon, n’exagérons pas non plus, mais c’est je trouve une bonne façon de réaliser à quel point nous nous plaignons tous pour un oui, pour un non.
Du coup, la fin de la plainte est devenue presque mon leitmotiv du moment… Essayez et vous allez voir comme cela marche bien 🙂
Car comme l’explique son auteur François Roustang (enfin moi perso, c’est mon amie qui me l’a expliqué), la fin de la plainte permet de sortir de son « moi chéri » et de se tourner plus vers les autres…
Et puis, on ne le répètera jamais assez : il faut changer sa façon de voir, son prisme, sa vision unique des choses. Arrêter de ruminer sont des choses essentielles pour survivre dans notre société. On devrait même l’enseigner à l’école de façon à bien s’armer contre les aléas de la vie, pas vrai ?
Pour résumé, bien sur que nous avons le droit de nous plaindre… mais un peu et surtout pas longtemps pour ne pas tomber dans le ruminement toxique. Et toujours d’après l’auteur, la fin de la plainte nous donnerait surtout le moyen d’être plus heureux. A méditer donc.
En tous les cas, après un réveil plutôt chaotique ce matin, regardez comme ça marche bien :
« Fais c… ce temps, il pleut ». Application de la rhétorique :
« Chouette, il pleut aujourd’hui, c’est cool, pour la nature en tous les cas , parce que… elle en a vraiment besoin… ».
Alors prêt à tester ?